L’apprentissage en nature

Par le biais d’ateliers d’éducation scientifique dans la forêt, de plantations d’arbres, de projets créatifs et de stages universitaires sur le terrain, la Fondation offre des activités à l’intention des jeunes du primaire et de l’université afin de transmettre le savoir, mais aussi l’amour du patrimoine écologique. Plusieurs activités ont pris place en 2025 grâce à un généreux don de la Fondation Famille Le Blanc.
Photo d’entête : JMcD – De g. à d. (debout) : Béatrice Rousselle, Karine Manoli et Olivier Desrochers, en compagnie d’Audray Fontaine, coordonnatrice aux opérations de la Fondation, à la suite de l’activité d’arrachage de l’anthrisque des bois avec deux classes de l’école primaire Mont-Bruno.
Trois stagiaires de l’UQAM
Olivier Desrochers, Karine Manoli et Béatrice Rousselle se sont joints à l’équipe de la Fondation au printemps 2025. Sous la direction de Tanya Handa, directrice scientifique, ces trois stagiaires au programme de la Maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont été recrutés pour le projet de contrôle des plantes exotiques envahissantes, ainsi que pour la recherche sur les limaces exotiques. La Fondation leur a offert l’occasion d’apprendre sur le terrain, mais aussi de partager leurs connaissances avec des élèves du primaire.
Deux activités au primaire
La Fondation a saisi l’opportunité avant la fin des classes pour transmettre des connaissances aux jeunes du primaire sur les menaces à la biodiversité du mont Saint-Bruno. Les trois stagiaires de l’UQAM ont transmis aux élèves des écoles primaires Mont-Bruno et Sacrés-Coeurs leurs connaissances sur l’anthrisque des bois et la limace Arion, deux espèces exotiques envahissantes.
Le 2 juin, deux classes de l’école primaire Mont-Bruno ont pris part à un exercice d’arrachage de l’anthrisque des bois près du lac du Village. Ils ont retiré 36 kilos de cette plante exotique envahissante en un peu plus d’une heure. Cet exploit a été souligné à l’intercom de l’école, ajoutant à l’émerveillement et à l’apprentissage.
Le 11 juin, deux classes de l’Académie des Sacrés-Cœurs sont allées à la recherche de la limace Arion, une espèce exotique envahissante qui se trouve dans la cour de leur école. Ils ont découvert comment la Fondation installe ses pièges en carton, pourquoi la limace est un danger à la biodiversité, comment la différencier de l’escargot, et bien plus encore.
Béatrice Rousselle et Olivier Desrochers montrent les limaces aux élèves de l’Académie des Sacrés-Coeurs. Photo : K. Manoli
Jeunes doctorants de l’UQAM
Le 22 juillet, la professeure Tanya Handa a invité ses étudiants du programme de formation en foresterie urbaine de l’UQAM à visiter le futur micro-arborétum de la halte du rang des Vingt à Saint-Basile-le-Grand, ainsi que le projet de contrôle des plantes exotiques envahissantes de la Fondation. Le programme Ufor vise à augmenter l’offre de leaders professionnels bien qualifiés, capables de gérer la foresterie urbaine dans de nouveaux écosystèmes urbains façonnés par des conditions socioculturelles et économiques complexes.

Afin d’enrichir le dialogue lors de la visite du micro-arborétum, la Fondation a invité le directeur de l’urbanisme de la Ville de Saint-Basile-le-Grand, Charles Martin, et son équipe de l’horticulture. Monsieur Guy Leblanc s’est aussi joint à la rencontre. Impressionnés par la gestion intégrée du projet, les jeunes doctorants ont sélectionné le futur micro-arborétum comme un des projets collaboratifs phares de leur programme. Ils ont partagé la découverte avec tous leurs collègues Ufor, de St. John’s à Vancouver. Photo : T. Handa

