Notre relation à la nature nous expose à un plus grand risque de maladies pandémiques.  L’humain est à l’origine de chaque pandémie récente, dont le VIH, la grippe porcine, l’Ébola, la grippe aviaire et la COVID-19.

Le commerce des espèces sauvages et la destruction des habitats naturels pour l’élevage intensif nous amènent à pénétrer dans de grandes forêts qui renferment des milliers de virus auxquels l’humain n’a jamais été exposé.  Les hommes qui chassent ou rasent les territoires emmènent ainsi l’humanité aux portes des pandémies.  L’élevage intensif sur des terres anciennes permet aux virus de passer progressivement de la faune sauvage vers le bétail, lequel est consommé dans diverses régions du monde.  Nous participons à notre propre destruction et le moteur est la consommation de bœuf, de volaille et de produits associés.

Ce sont les petits mammifères tels les rats, les souris et certains types de chauves-souris qui transmettent le plus les virus. Quand les écosystèmes sont intacts, les grands prédateurs contrôlent ces espèces, mais quand les habitats sont détruits, il ne reste que des groupes ultra-denses de ces petits mammifères qui transmettent facilement les virus.  Ce sont eux qui sont de loin les plus susceptibles de nous rendre malades.

Cette chaîne de transmission a bien pu être identifiée avec certitude il y a plus de 20 ans, jamais nous n’aurions imaginé la progression aussi rapide et dévastatrice du virus qui nous a frappé en 2019.