Vitesse sur le Richelieu : On a oublié Saint-Basile-le-Grand ?

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Vitesse sur le Richelieu : On a oublié Saint-Basile-le-Grand ?

L’impact des activités nautiques motorisées sur la rivière Richelieu est aussi dévastateur à Saint-Basile-le-Grand qu’à Saint-Antoine-sur-Richelieu, Saint-Charles-sur-Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu et Saint-Marc-sur-Richelieu.

Au-delà de la vitesse que veut réduire Pêches et Océans Canada pour sauver le chevalier cuivré, les mauvaises pratiques nautiques comme la puissance des moteurs, la distance du passage des embarcations versus les rives, les bris de murets et les déplacements de quais, contribuent aussi aux enjeux de la vie aquatique.

On pense, entre autres, au danger d’introduction et de propagation d’espèces envahissantes, à la pollution par les hydrocarbures, ainsi qu’à la remise en suspension des sédiments et relargage possible du phosphore dans la colonne d’eau.  Évidemment, l’érosion des berges est au cœur des dommages occasionnés par l’excès de vitesse.

La résilience des bandes riveraines

La résilience des bandes riveraines aide, entre autres, à maîtriser le flot des eaux qui résulte de la fonte des neiges au printemps et des pluies abondantes.

On se rappellera qu’au printemps 2011, la RISIVR et la police Richelieu-Saint-Laurent ont fermé la Route 223 à la suite d’un débordement important de la rivière.  Plusieurs Grandbasilois ont dû quitter leur propriété et faire face à d’importants dommages.

L’impact du règlement sur les autres municipalités

Quel sera l’impact du règlement sur les municipalités qui avoisinent la zone de la rivière Richelieu visée par Pêches et Océans Canada ?

« On entend déjà la frustration des amateurs de bateau, » dit Denis Vézina, membre du conseil municipal de Saint-Basile-le-Grand.   « La nature humaine étant ce qu’elle est, cette frustration se transformera en vitesse excessive lorsqu’on filera hors de la zone visée par le règlement de Pêches et Océans Canada.  Pourquoi ne pas réduire la vitesse sur toute la rivière Richelieu ? »

Des gestes concrets

L’ère est à la discussion.  COP 26 en témoigne.  Mais ce sont les gestes concrets au quotidien qui ont un impact véritable et immédiat sur la conservation de notre environnement.  Demandons à Pêches et Océans Canada d’élargir son règlement à toute embarcation nautique qui provoque l’érosion des berges sur les cours d’eau canadiens, dont la rivière Richelieu aux abords de Saint-Basile-le-Grand.

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